Nous le savons tous, la vidéosurveillance a encore de beaux jours devant elle. Les avancées technologiques rendent les caméras de plus en plus intelligentes. Les villes s’équipent de plus en plus de systèmes de vidéosurveillance. La capitale ne fait pas exception à la règle, puisque l’on compte 1105 caméras installées sur les 20 arrondissements parisiens.  

De nouveaux usages de la vidéosurveillance  

Aujourd’hui, les caméras de vidéosurveillance ne sont pas uniquement là pour la sécurité des habitants. En France, depuis 2013, on a vu naître un nouveau concept : la vidéo-verbalisation. Vous vous demandez certainement ce qui est verbalisable ou non via cette surveillance 2.0. En tout, on compte 11 infractions qui sont désormais détectables (et amendables) via des caméras de surveillance. Nous pouvons citer par exemple le non-port de la ceinture de sécurité, l’usage du téléphone portable ou encore le non-respect des règles de dépassement. Nous savons que les caméras de surveillance deviennent de plus en intelligente. Cette affirmation est tout de même à nuancer, puisqu’elles ne fonctionnent pas encore en totale autonomie. Pour le cas de la vidéo-verbalisation, la police emploie tout de même des hommes et des femmes derrière les moniteurs afin de valider ou non l’infraction constatée. Force est de constater que les résultats sont là : 6 fonctionnaires de police derrière leurs écrans abattent le travail d’environ 80 agents verbalisateurs. Pas de doutes, cette pratique va donc se démocratiser de plus en plus.

Londres, la ville la plus surveillée au monde  

Si vous vous sentez surveillé en France, allez donc un faire un tour chez nos voisins anglais ! Ce sont les champions du monde incontestable de la vidéosurveillance : on compterait plus de 4 millions de caméras de surveillance sur le territoire britannique ! A titre de comparaison, on estime le nombre de caméras aux alentours de 50 000 début 2014… Un londonien passerait en moyenne plus de 300 fois par jours sous l’œil d’une caméra de surveillance. Des chiffres qui peuvent faire tourner la tête, sachant que le Royaume-Uni est 2 fois plus petit en superficie que la France. Lorsque l’on voit ces données, on ne peut pas s’empêcher au célèbre roman de Georges Orwell, 1984, ou « Big Brother » met en place un système géant de vidéosurveillance pour surveiller le peuple. D’ailleurs, l’action du livre se déroulait à … Londres.

Lutte contre la prolifération  

Mirage sécuritaire pour certains, système répressif pour d’autres, la vidéosurveillance ne fait pas l’unanimité. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que la France a préféré changer le terme pour qu’il devienne celui de « vidéoprotection ». Un geste qui n’est pas anodin qui montre que la vidéosurveillance est un sujet sensible pour les citoyens d’un pays. De manière générale, même si de nombreuses associations existent pour lutter contre l’expansion des caméras de surveillance dans les villes, la situation est globalement acceptée par la majorité des habitants urbains. Nous pensons que cela est une répercussion directe des différents événements et menaces (terroriste notamment) qui pèsent sur le quotidien des gens. Il est évident tout de même que l’utilisation abusive de système de vidéosurveillance doit être empêchée. C’est d’ailleurs dans ce sens que la législation évolue en même temps que les technologies pour permettre aux citoyens de se protéger. Des commissions comme la CNIL existent pour encadrer et alerter les individus sur l’utilisation de la vidéosurveillance. Nous aborderons ce sujet plus en détail dans un prochain article.

Nos techniciens, eux, sont au fait de la bonne utilisation de la vidéosurveillance, n’hésitez donc pas à venir nous au 4 rue Gervex pour avoir les meilleurs conseils sur la vidéosurveillance. Ou vidéoprotection, si vous préférez.