Brainchip, vainqueur en Cybersécurité

L'entreprise américaine Brainchip a remporté le premier prix dans la catégorie cybersécurité lors du Salon Milipol qui se tenait à Paris du 21 au 24 Novembre 2017. Ce salon est l'événement mondial de la sécurité intérieure des Etats. C'est le lieu ou se rencontre de nombreux industriels afin de proposer leurs solutions en les exposant aux yeux du public.

Les industriels en sécurité récompensés

Dans le cadre de sa vingtième édition, le salon Milipol a voulu récompenser les entreprises les plus innovantes dans le secteur de la sécurité des Etats. Que ce soit en terme de produits, de matériels ou de solutions économiques, de nombreux prix ont été décernés. En tout, ce sont 5 vainqueurs dans 5 catégories différentes qui furent à l'honneur : cybersécurité, Sécurité des villes intelligentes, équipements individuels / protection des primo-intervenants, drone et antidrone (robotique) et enfin gestion de crise.

Une révolution pour la vidéosurveillance

La solution inventée par la société Brainchip est tout simplement hallucinante. C'est une carte d'accélération du calcul neuromorphique. Cette petite puce simule l'activité d'un cerveau humain en reproduisant les réseaux neuronaux qu'il génère. La puissance du procédé est complètement adapté à la vidéosurveillance. En effet, la puce de Brainchip a une capacité d'apprentissage à partir d'un motif de seulement 20x20 pixels. Il faut comprendre par là qu'une caméra de surveillance munie de la carte sera capable de reconnaître un visage sur une image en très basse résolution et faiblement éclairée. Cette capacité va grandement aider les agences de renseignement pour traiter un grand nombre d'images et de vidéos de façon simultanée.

La puce regroupe les images par similarité : elle compare les images en basse résolution à des images de vidéosurveillance

Basée sur un système de propagation d'une vague d'impulsion à travers plusieurs couches de neurones, Brainchip est la première entreprise au monde à mettre cette avancée technologique au service de la vidéosurveillance. Déjà testé depuis le mois de juillet dernier en France par la police nationale de Toulouse et par la DGSE, le système devrait vite être utilisée dans le monde entier si les performances promises sont à la hauteur.

Une technologie française

Même si Brainchip est une société américaine, c'est à la suite du rachat de la start-up d'intelligence artificielle française Spikenet l'an dernier qu'elle a pu développer sa nouvelle puce. C'est assez rare pour le noter car en matière d'intelligence artificielle, les entreprises américaines se tournent rarement vers nos contrées en qui concerne ce genre de technologie.

Source : 01Net.com